Le ministre de l’Intérieur a annoncé la publication d’un décret portant changement de nom de la DATAR qui deviendra DIACT, lors du conseil des ministres du 21 décembre 2005.

La Datar est morte, place à la Délégation interministérielle à l’aménagement et à la compétitivité des territoires.

Changement de saison, changement de nom, changement de politique ? On le perçoit, mais on ne le sait pas encore vraiment. Il n’empêche que la multiplication des appels à projets va finir par rendre les territoires en compétition en attendant d’être compétitifs…

Les vieilles structures gaulliennes ont bien du mal à passer l’hiver. Après la disparition annoncée du Commissariat Général au Plan, créé en 1946, c’est désormais la Datar, créée en 1963, qui se doit d’évoluer.

Avec le mauvais esprit qui va finir par nous caractériser, mais qui aime bien châtie bien, cette Diact résonne quelque peu comme diktat, du latin dictare qui signifie "dire, prescrie, ordonner", ce qui augure assez mal d’une relation pacifiée aux territoires… Ou alors, quelque peu surprenant et tiré par les chevaux, il faut peut-être y voir Dia CT, soit le cri du charretier pour faire aller à gauche des territoires devenus compétitifs… On se perd en conjectures…

Cette nouvelle organisation administrative traduit les orientations du Gouvernement en faveur du développement territorial, marquées par la volonté de promouvoir l’attractivité du territoire national tout en poursuivant une politique de solidarité envers les zones fragiles ou excentrées. Le double impératif de compétitivité et de cohésion se traduit par la transformation de la DATAR en délégation interministérielle à l’aménagement et à la compétitivité des territoires et par un élargissement de ses missions, principalement pour faire face à l’accompagnement des mutations économiques qui déstabilisent certains bassins d’activité.

Le décret définit les missions de la délégation interministérielle à l’aménagement et à la compétitivité des territoires qui est placée sous l’autorité du Premier ministre :

    • aider les acteurs les plus dynamiques à développer leurs atouts et leurs complémentarités, améliorer leur organisation collective et renforcer leurs stratégies de développement économique et d’innovation ;
    • mettre en œuvre une politique active de cohésion au profit des territoires qui souffrent de handicaps ou qui se trouvent confrontés à des situations de crise économique et industrielle ;
    • développer les partenariats et les synergies avec les acteurs de l’aménagement du territoire : collectivités territoriales au premier chef, entreprises, associations, en utilisant la voie contractuelle et l’incitation.

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