Un décret du ministère de l’intérieur, paru au journal officiel le 18 septembre, précise les conditions d’application de la loi relative à la démocratie de proximité de 2002.

Ce décret précise plus particulièrement les conditions dans lesquelles les élus, qu’ils soient fonctionnaires ou salariés, peuvent bénéficier de temps et de moyens pour se former.

Ce droit, récent, est encore très largement sous-utilisé. Car l’idée que les fonctionnaires possèdent la compétencetechnique et qu’aux élus échoit la seule décision politique reste une idée communément acceptée qui refreine chez ces derniers le désir de suivre des formations apparemment techniques.

Le droit à la formation des élus est donc un progrès de la démocratie, c’est un droit reconnu et mis en pratique mais force est de reconnaître que les élus locaux eux-mêmes ne le reconnaissent pas comme essentiel. A l’origine de ce paradoxe, se trouve la frontière fluctuante entre la gestion et l’administration d’une part et la décision politique d’autre part.

Or aujourd’hui, localement, le rôle du gestionnaire l’a emporté subrepticement sur le rôle du politique et c’est cedéplacement de la frontière qui justifie la nécessité de mieux former les élus.

Auteur : Olivier Dulucq

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