Les départements et régions s’émeuvent fortement de l’impact de la décentralisation sur leurs budgets, quant à l’Unadel, comme quelques autres associations, elle s’interroge sur l’indigence des financements publics disponibles pour accomplir ses missions…

La tâche est de plus en plus ardue : faire vivre une tête de réseau nationale ! L’Unadel s’y trouve confrontée, comme bien d’autres associations aujourd’hui.

Le ministre de la vie associative, Jean-François Lamour, dans son discours pour lancer les travaux de la conférence nationale de la vie associative déclarait notamment :

Les associations occupent une place importante dans la vie économique, sociale et culturelle de notre pays. Elles constituent également un corps intermédiaire à part entière, essentiel à l’exercice de la démocratie et au développement des solidarités. Partenaires des pouvoirs publics, les associations, enfin, contribuent à la prise en compte de l’intérêt général par leurs fonctions de veille, d’innovation et d’animation des territoires.

L’on ne peut que partager ses propos quasiment élogieux sur les associations, en pointant toutefois une légère contradiction. Reconnaître aux associations le rôle de corps intermédiaire est une avancée qui peut sembler mineure mais qui est centrale. Mais les associations seraient le seul corps intermédiaire non financé pour ce qu’il est et sa contribution à l’intérêt général, comme les syndicats et partis politiques. En effet, nous continuons à monter des actions, des projets, espérons un financement public appelé subvention, alors qu’il s’agit d’une convention pour une action. Le fonctionnement des structures associatives reste non pris en compte ou auto-financé.

Le Premier Ministre a mis en place une Conférence nationale de la vie associative. L’Unadel s’y est investie, notamment à travers le premier groupe : Dialogue civil et social. Ce groupe est présidé par M. Bruno DURIEUX, ancien ministre, Président du Comité national des Conseillers du Commerce Extérieur de la France, Inspecteur Général des Finances. M. Pierre SADRAN, Directeur de l’école doctorale de science politique de Bordeaux, en est le rapporteur.

Son objectif est d’affirmer la place des associations dans le dialogue civil. Il lui appartient de réfléchir au rôle du secteur associatif dans le dialogue civil, d’identifier les moyens de le consolider, de la mettre en valeur et de proposer les moyens permettant de faciliter la participation effective du secteur associatif au dialogue civil.

Le travail est intéressant, il pourrait aboutir sur quelques propositions concrètes, mais en attendant, le financements des associations continue de se détériorer !

Pour preuve, cet excellent dossier réalisé, par Transrural Initiatives, qui fait le point sur les difficultés des associations rurales, notamment dans leurs relations avec le Ministère de l’Agriculture. A lire !

Auteur :Olivier Dulucq

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