Le gouvernement a décidé de débloquer des moyens conséquents pour soutenir les entreprises de l’économie sociale.
Ce n’est pas un poisson d’Avril, il s’agit juste de la politique canadienne en la matière, pourtant libérale.

 

“Les promoteurs d’entreprises collectives… auront désormais davantage d’instruments pour bâtir une société et une économie plus humaines, grâce aux mesures en économie sociale annoncées dans le budget fédéral”, a déclaré Nancy Neamtan, PDG du Chantier de l’économie sociale. D’une part, la somme de 100 M$ rendue disponible pour la mise sur pied de fonds de capitalisation pour les entreprises d’économie sociale va grandement favoriser l’innovation et la croissance de ces entreprises qui occupent de plus en plus de place dans le développement des régions…”

Ce soutien à l’économie sociale peut laisser rêveur comparativement à la situation française. C’est probablement pour partie dû au fait qu’elle n’est pas considérée outre-atlantique comme l’économie des pauvres, mais bien comme une économie hybridant financements privés et publics et s’inscrivant dans des logiques territoriales de développement.

Ces points de vue et ces pratiques différenciées devraient être retravaillées en France particulièrement à l’heure où les régions vont prendre de nouvelles compétences en matière de développement économique. Un investissement dans l’économie sociale, en l’aidant toutefois à sortir du ghetto du travail social, serait sûrement rentable et efficient tout autant socialement qu’économiquement.

L’Unadel travaillera notamment ce sujet lors de notre séminaire d’été en Trégor-Goëlo. Les points de vue et contributions des uns et les autres sont les bienvenus.

Auteur: Olivier Dulucq

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