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L’urgence des transitions enjoint associations et collectivités à agir pour trouver des solutions en embarquant les citoyens. Par ailleurs, le besoin de prendre le temps de la coopération dans un contexte d’accélération des rythmes de travail s’accroît.

Dans ce contexte, quelques centaines d’entreprises, associations et collectivités en France ont décidé d’expérimenter une forme de ralentissement avec le passage à la semaine de 32 heures en 4 jours, en vue notamment d’augmenter le bien-être des salariés.

C’est le cas de Citoyens & Territoires Grand Est, membre du réseau Unadel, qui a mis en place une expérimentation sur 12 mois avec à ses côtés l’INRS (Institut National de Recherche en Santé et Sécurité) et l’ARACT Grand Est (Agence Régionale pour l’Amélioration des Conditions de Travail). En effet, réduire le temps de travail dans un contexte économique contraint, c’est certes libérer du temps personnel pour mettre en cohérence l’organisation interne de l’association avec ses valeurs, mais cela revient également à resserrer le temps professionnel et risquer, paradoxalement, de générer du stress et d’amplifier les facteurs de risques psycho-sociaux au sein de la structure.

La réduction du temps de travail vient aussi questionner la coopération entre salariés et bénévoles, question qui se pose également aux collectivités entre agents et élus dont les emplois du temps ne sont pas toujours alignés. Pour autant, la réduction du temps de travail permettrait de s’engager mieux : le temps libre, propice au repos, l’est aussi pour la créativité, l’initiative et l’engagement extra professionnel (familial, associatif notamment).

Alors, demain, travailler moins pour s’engager mieux, une utopie ?

Venez en débattre avec nos intervenants !

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