Dans cette société de défiance que nous connaissons depuis plusieurs années, une solution est régulièrement avancée pour réconcilier les citoyens et la classe politique, la démocratie participative.
Régulièrement prônée, du local au national, sous des formats différents, obligatoire ou optionnelle, elle serait l’antidote/le remède à la fracture qu’on échoue à réparer.
Des métropoles, aux régions, des conseils de quartiers aux grands débats nationaux, les instances se multiplient, sont inscrites dans les lois et s’installent dans le paysage.
Pourtant, cette démocratie participative demeure fortement contestée par les citoyens qui y prennent part, les politiques qui tentent de trouver un ancrage à leurs prises de décisions ou certains observateurs/commentateurs.
Plutôt que de produire du consensus, elle ne réussirait à produire que des désillusions et agrandirait encore la/les fracture.s.
Faut-il pour autant jeter le bébé avec l’eau du bain ?
Dans une société en panne de dialogue, qui peine à se projeter, quelles nouvelles relations imaginer entre la sphère politique et la sphère citoyenne ?
Comment retrouver de la confiance, l’écoute respective, quels sont les axes de progrès ?
Afin d’éclairer notre réflexion et tenter de dépasser les anathèmes, nous avons invité le journaliste Nicolas Rio, co-auteur du livre « Pour en finir avec la démocratie participative », l’universitaire Laurence Barthe qui a notamment participé en 2024 aux Ecoutes Territoriales en Occitanie et Claire Thoury, membre du CESE, Présidente du Mouvement Associatif et Présidente de la Convention Citoyenne sur la fin de vie pour en parler.
Si vous souhaitez vous inscrire c’est ici
