La formation en ligne “Territoires et développements : changeons d’époque” revient dès aujourd’hui !

En raison de la situation exceptionnelle liée à la crise sanitaire, la troisième session du MOOC (formation en ligne) sur le développement local intitulé “Territoires et développements : changeons d’époque” est ouverte dès le 23 mars et jusqu’à mi-juillet (inscription jusqu’au 29 juin)


Nous avons ouvert l’intégralité des séances afin que vous puissiez suivre le MOOC à votre rythme.

Notion à la fois ancienne et fortement questionnée par la période actuelle, le développement local impacte directement les sujets du quotidien : l’alimentation, les mobilités, l’éducation, l’économie ou la santé, mais aussi les questions de participation. Cette notion est pourtant bousculée par un contexte de mutations multiples et les transitions écologiques, administratives ou démocratiques que nous traversons ou cherchons à mettre en œuvre appellent d’autres façons de penser et de faire le développement des territoires.

Il s’agira au cours des quatre séances de ce MOOC, publiées sur la plateforme FunMooc, d’explorer les notions de Développement et de Territoire pour aller vers l’idée que le bien commun d’un territoire incarne l’enjeu de son propre développement. Les enseignements dispensés par des intervenants professionnels du développement des territoires permettront à l’apprenant de construire une vision transversale et complémentaire de ce que pourrait être le développement des territoires à l’avenir.

Pour accéder aux cours :
Inscription (jusqu’au 29 juin)

Pourquoi une formation en ligne sur le développement des territoires ?

Le développement des territoires est une notion à la fois ancienne et fortement questionnée par la période actuelle. De plus, le développement de chaque territoire impacte directement les sujets du quotidien : l’alimentation, les mobilités, l’éducation, l’économie ou la santé… mais aussi les questions de participation.

Qui prend part à quel développement ? Dans quel but ?

Ce croisement entre objet du quotidien et question participative, est actuellement bousculé par un contexte de mutations multiples. Les transitions écologiques, administratives ou démocratiques que nous traversons ou cherchons à mettre en œuvre, appellent d’autres façons de penser et de faire le développement des territoires.

Tout en prenant en compte les singularités de chaque territoire, apparaissent aussi des points communs :

  • des constats partagés : une distance entre les institutions publiques et les citoyens, et parallèlement l’émergence de multiples initiatives plutôt locales.
  • des objectifs communs : faire autrement et faire ensemble pour assurer un développement durable partout et pour tous.

Cette formation en ligne débute par une exploration des notions de Développement et de Territoire pour aller vers l’idée que le bien commun d’un territoire incarne l’enjeu de son propre développement.

Une grande diversité d’acteurs a contribué à cette formation afin de construire une vision transverse et complémentaire de ce que pourrait être le développement de nos territoires à l’avenir. Ainsi des techniciens, des associatifs, des chercheurs et des formateurs proposeront leur travaux et leurs expériences pour vous apporter des pistes de réflexions et d’actions concrètes pour expérimenter et s’inspirer les uns des autres.

Transitions et conduite coopérative du changement, pour développer le pouvoir de vivre et d’agir dans les territoires

Retour sur l’AG de l’Unadel et projet 2019

L’Assemblée générale de l’Unadel a eu lieu cette année le vendredi 17 mai, de 9h30 à 13h à la Fédération des centres sociaux. 32 personnes y ont participé (pour information, il est toujours possible d’adhérer à l’association et de prendre part à ses activités). 

L’ordre du jour de cette AG :

  1. Ouverture et bilan 2018
  2. Chantiers 2019 et perspectives
  3. Élection du CA

Lire et télécharger le Procès-verbal de l’assemblée générale du 17/05/2019

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Lire et télécharger le Rapport moral 2018

Extrait :

L’Unadel fédère, mutualise et fait connaître les savoirs, les savoir-faire, les pratiques et les initiatives qui réenchantent la démocratie et redonnent sens au projet et au collectif. Nos forces restent cependant limitées et nous ne pouvons agir avec efficacité que dans le cadre d’alliances et de partenariats. Il ne sert à rien d’avoir raison tout seul, comme il est dangereux d’avoir tort avec tous. De plus en plus d’acteurs économiques et de corps intermédiaires partagent avec nous la conviction que nous devons travailler au changement de modèle de société, construire une pensée en adéquation avec la finalité et mettre en place des actions concrètes à toutes les échelles pour engager un processus de changement de modèle dans tous les domaines. Il s’agit de provoquer, d’accompagner et de faire vivre les transitions, aussi bien dans la gouvernance – nos concitoyens veulent être associés aux décisions et contrôler directement l’efficacité de leur mise en œuvre – que dans les modes de production et de consommation.

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Lire et télécharger le Rapport d’activités 2018

Extrait :

Cette année aura été également l’occasion de travailler sur la mémoire du développement local avec la réalisation d’un ouvrage de référence « vous avez dit développement local ? », un ouvrage de près de 400 pages avec les témoignages d’une cinquantaine d’acteurs qui ont été à la base de ces pratiques. L’occasion également de travailler à la réalisation d’un MOOC, pour le compte du CNFPT, pour expliquer concrètement ce qu’est le développement local aujourd’hui, à destination des agents des collectivités territoriales et au-delà à ceux qui s’intéressent aux questions d’aménagement du territoire, de transition, de conduite de politique publiques locales. L’occasion enfin de continuer à travailler avec « l’écosystème » associatif et d’organisations qui œuvrent à des places diverses autour des questions de transition sociale et écologique et de participation citoyenne. La fin de l’année, avec l’irruption du mouvement des « gilets jaunes » constitue un rappel du réel qui ne peut que nous interpeller, nous membres de l’Unadel et tous nos partenaires engagés dans les chantiers de la démocratie locale et de la transition sociale et écologique.

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Lire et télécharger le Rapport d’orientations et projet d’activités 2019

Orientations :

  1. Être davantage présent sur la scène publique et médiatique en affirmant un discours politique fort : le pouvoir de vivre et d’agir dans les territoires
  2. Construire une contribution à la réforme du CESE et soutenir l’initiative des gilets citoyens
  3. Améliorer la lisibilité de l’Unadel et nourrir l’envie d’Unadel
  4. Poursuivre les actions et chantiers traditionnels de l’Unadel, et les partenariats qui permettent de faire réseau et de développer des relais en région.
  5. Renforcer la vie associative avec un développement de l’implication bénévole et une articulation administrateur/salarié renforcée sur le suivi des chantiers et sur la constitution d’équipes d’intervention dans les territoires auprès des candidats aux municipales.
  6. Renforcer l’écosystème et les partenariats
  7. Renforcer l’indépendance de l’association
  8. Affirmer nos convictions, notre spécificité et nos analyses

Le rapport de synthèse « Transition et conduite du changement » est disponible !

Ce rapport retrace les enseignements que l’Unadel a tirés de sa collaboration à l’étude ADEME de 2018-2019, en partenariat avec Quadrant conseil et JFC3D.

L’Unadel y analyse les ressorts d’une transition énergétique de territoires à partir des exemples :

  • de la ville de Malaunay (Normandie),
  • de la Communauté de Communes du Val d’Ille-Aubigné (Bretagne),
  • de celle des Crêtes Préardennaises (Grand Est),
  • de l’Établissement Public Territorial de Plaine Commune (Île-de-France),

en s’appuyant sur l’expérience de 20 ans de la commune de Loos en Gohelle.

Ce rapport complète utilement les rapports de synthèse des écoutes de territoires en transition réalisées par l’Unadel déjà publiés sur ce site.

 

Comprendre son passé pour préparer son avenir : retour sur la rencontre-débat du 6 mai 2019

Le lundi 6 mai, Georges Gontcharoff, les administrateurs et l’équipe de l’Unadel, tous celles et ceux qui ont contribué à la rédaction du livre “Vous avez dit développement local ?” publié par la librairie des Territoires, ont organisé une rencontre de présentation de l’ouvrage [disponible en cliquant ICI].

Celle-ci a permis d’échanger sur l’histoire et les fondements du développement local, son actualité (enjeux et controverses) et son devenir. Les échanges se sont prolongé autour d’un verre. Organisée avec le concours de Territoires conseil, la rencontre a rassemblé 40 participants dans une salle mise à disposition par la Caisse des dépôts et consignation à Paris.

Extraits du propos d’ouverture, par Claude Grivel, président de l’Unadel :

[…] Parler développement local aujourd’hui, est-ce faire preuve de résistance et de crispation passéiste ? ou n’est-ce pas davantage s’inscrire délibérément dans une approche avant-gardiste de la transformation sociale et sociétale, capable de faire germer les graines de la résilience des territoires et des hommes ?

Pour l’Unadel le développement local est un incubateur de projet, un accélérateur de changement, un levier pour développer la culture de la démocratie d’implication et du débat, comme de la co-construction de politiques publiques adaptées aux besoins et non imposées par les objectifs comptables et la réduction de pseudo déficits.

Le développement local est une méthode, une démarche et un engagement : celui de mettre l’humain au centre, de développer la qualité du vivre ensemble sans oublier l’importance du faire ensemble et de prendre toute sa part des responsabilités ; celle de construire du commun et de la coopération plutôt que de la concurrence et de la compétition.

Le développement local, c’est une histoire et un savoir à partager pour construire demain. […]

Ce livre est un recueil de clefs pour comprendre et se projeter dans un monde en profonde mutation. C’est un socle de transmission de savoirs. Écrit à plusieurs mains autour du métier à tisser de Georges Gontcharoff, dont la plume est toujours aussi précise et alerte, il est mis à disposition des étudiants, des chercheurs et tous les observateurs avisés de la résilience des hommes et des territoires ; il s’adresse également aux militants et à tous ceux qui, dans leurs responsabilités respectives, œuvrent pour une société plus juste, plus humaine et plus désirable. […]

Lire le propos d’ouverture de Claude Grivel en entier

Extraits du texte de Patricia Andriot sur la rencontre du 6 mai :

[…] A travers le rappel historique du développement local tel que présenté dans le livre, et quelques témoignages de contributeurs, la discussion porte sur le chemin parcouru, le sentiment d’une institutionnalisation des politiques territoriales qui n’a pas laissé une vraie place au local et à la créativité citoyenne. Les débats laissent rapidement transparaître un sentiment d’échec quand à la reconnaissance du rôle des mouvements de développement local face aux enjeux actuels. […]

Mais il ne faut pas sous-estimer l’apport des mouvements de développement local à la reconnaissance des territoires, à la culture de l’éducation populaire ou à celle du débat… et à leur reconnaissance par les politiques publiques, qui permettent quand même de maintenir un champs des possibles ouvert pour résister à l’uniformisation et au rouleau compresseur du néo-libéralisme. […]

Selon l’adage qui veut qu’il faut comprendre son passé pour préparer son avenir, cet ouvrage tombe à point nommé en ces temps de grandes transitions, de pertes de repères généralisés et ou le territoire fait figure d’ancrage ou de boussole. A saluer la lucidité d’un mouvement qui ose regarder sans complaisance son bilan, ose dire son incompréhension ou son questionnement pour contribuer aux débats actuels. Cet ouvrage est une riche contribution au débat, qui fait attendre avec impatience le second volume qui devrait analyser la complexité et profiter des enseignements du passé pour participer à l’avenir.

Lire le texte de Patricia Andriot en entier

Retour sur les Rencontres de l’interrogation Démocratique de Kingersheim (2ème édition- mai 2019)

Le maire de Kingersheim, Joseph SPIEGEL est un compagnon de route de l’Unadel. C’est aussi un passionné du fonctionnement démocratique et des expériences qui font sens. Il parle souvent de son expérience locale de la démocratie d’implication. Pour la 2ème année consécutive, il accueille dans sa commune les Rencontres de l’interrogation Démocratique. Jean Maillet, Axel Othelet et Claude Grivel y étaient en 2018. Axel y est retourné cette année avec Citoyens et Territoires-Grand Est. Cora Klein, qui a connu l’Unadel par Odile-Alsace, a accepté de nous faire un petit retour après son passage à Kingersheim et nous propose de nous transformer en crapauds fous.

Un texte de Cora KLEIN

Ambiance chaleureuse et sentiment de communauté lors de la 2ème édition des Rencontres de l’Interrogation Démocratique organisées par la ville de Kingersheim en mai dernier.

On pourrait se dire pourquoi, encore et toujours, échanger sur la démocratie, la co-construction…

Quoi de neuf au final dans ces rencontres ? Paroles de participants : « nous étions enthousiastes à se redire ensemble que les expériences présentées nous font du bien parce qu’elles permettent de montrer que l’humanité, quand on ouvre ses portes, est en capacité de coconstruire, de collaborer ». Un vieux monsieur est revenu aux Rencontres, malgré une prise de parole qui laisse paraître une démotivation: « je voudrais m’excuser, dit-il, j’étais beaucoup engagé dans ma vie. Mais aujourd’hui je suis fatigué et j’ai du mal à y croire encore ».

Est-on dans un optimisme béat ? Non, bien entendu, s’appuyer sur le positif n’empêche en aucun cas de s’intéresser aux questions de fond et notamment la suivante :

Par quoi commencer ? Comment sensibiliser aux démarches collaboratives et de co-construction toute une frange de population non intéressée à priori et pourtant concernée par les défis de la planète ?

Des réponses partagées :

  • Partir des besoins réels des gens, une clé pour réussir à engager les habitants et l’expérience de Solucracy : http://www.solucracy.com/

  • Pour créer du bien commun : L’importance du trans… : transgénérationnel, transfrontières, transculture,… Ne pas hésiter dit Thanh Nghiem à créer des groupes improbables qui travaillent ensemble

« Ne doutez jamais qu’un petit groupe de gens réfléchis et engagés puisse changer le monde. En fait, cela se passe toujours ainsi », cette citation de Margaret Mead fait écho aux propos de Thanh Nghiem, co-fondatrice du mouvement des Crapauds fous, qui préconise la transformation sociale et écologique en partant des idées novatrices portées par des personnes à contre-courant. Elle était l’invitée phare lors des RID ce 10 mai à Kingersheim.

Ce nom des « crapauds fous » est une analogie qui s’appuie sur l’observation de ces batraciens dans leur environnement : lors de la saison des amours, ils vont dans l’eau pour se reproduire et traversent les routes. Certains de ces crapauds font bande à part : des originaux, des fous…, qui inventent de nouvelles voies, et qui sont souvent ceux qui, parce qu’ils ne meurent pas écrasés sur les routes, assurent la survie de l’espèce. Le « Crapaud fou » traduit l’idée que la survie d’une espèce donnée passe par un changement des comportements.

S’appuyant sur cette analogie dans la nature, l’association des « crapauds fous » invite au pas de côté, à penser autrement et à réhabiliter les utopies face aux 3 tsunamis planétaires qu’elle identifie et qui peuvent toucher (mobiliser) beaucoup de monde :

  • Le péril écologique 

  • Le péril démocratique face aux phénomènes de viralité des Fake news et des silos communautaires apparus avec les réseaux sociaux et qui menacent la démocratie. « Une fake new est 6 fois plus virale qu’une information orale : comment lutter contre ce fléau ? »

  • L’Intelligence artificielle susceptible d’échapper à tout contrôle. Les écrans sont partout comment se les réapproprier ?

Il est nécessaire de provoquer un déclic, une prise de conscience et donner des clés pour que chacun puisse devenir acteur de ce nouveau monde qui arrive. Aujourd’hui sur les territoires en France, des « cohortes » de gens s’emparent des problèmes locaux et cherchent des solutions différentes. « Il faut des groupes de fous qui disent que c’est possible ! » s’exclame Thanh Nghiem. https://crapaud-fou.org/

L’association des crapauds fous partage tout ce qui se fait selon cette idée : « Je sais quelque chose qui marche pour moi, pourquoi ne pas le partager avec les autres » : Copier pour faire boule de neige et rendre viral les choses positives ?

Un temps apprenant où les participants ont pu se questionner sur les ressources et les obstacles pour construire une démocratie de participation en partant de leur expérience sous la forme d’histoires apprenantes. Ils n’ont pas hésité à proposer des thèmes ou des projets à explorer ensemble en sous-groupes avec des méthodes du co-développement pour faciliter ce cheminement du « je » au « nous » sur les territoires. Voici quelques exemples de projets ou thèmes :

  • Préparer les élections de 2020 avec l’approche de participant

  • Comment faire reconnaître la vérité aux climato-septiques ?

  • Comment développer le pouvoir d’agir des personnes fragiles ?

  • Comment créer du lien à Kingersheim dans les endroits où cela manque ?

  • Comment un territoire peut-il se mobiliser avec les citoyens sur un projet climatique ?

  • Etc…

Il reste du chemin à parcourir : utopiste et un peu fou, pourquoi pas vous ?

NDLR : si comme Cora KLEIN, vous participez à un évènement, une rencontre, une action en région qui peut intéresser le réseau et les acteurs du développement local, n’hésitez pas à nous proposer vos notes…pour que nous puissions les diffuser dans notre newsletter. Vos analyses, vos contributions peuvent aussi intéresser le réseau.

Contrat de ruralité : entre annonces et réalité

Article paru dans la revue Transrural (n°474 de mai-juin 2019)

Claude Grivel, président de l’Union nationale des acteurs du développement local, revient sur le bilan de la mise en place des contrats de ruralité1.

“Le contenu des contrats dépend beaucoup de la capacité et de la volonté des hommes et des femmes de faire projet commun”

Dans quel contexte les contrats de ruralité ont-ils émergé ?

Claude Grivel : Il était une fois une ministre qui avait commandé il y a quelques années un rapport sur le thème de l’égalité des territoires2. Les ministres passent, les tiroirs gardent la mémoire des écrits et les fonctionnaires de quelques éléments de diagnostic, dont celui-ci : les politiques de l’État et de l’Europe servent d’abord les métropoles. La ruralité se sent abandonnée, voire maltraitée et réclame une politique dédiée. À un an des Présidentielles de 2017, le gouvernement décide d’agir et propose de signer avec les intercommunalités3 des contrats de ruralité pour programmer la réalisation d’actions dès 2017 et jusqu’en 2020, fin de la mandature municipale en cours, sans prévoir, au-delà des annonces, de financements spécifiquement dédiés.

Quel est leur sens général ?

C. G. : Qui dit contrat dit projection – comment se projeter dans un avenir désirable et avec quelles priorités ? – et engagement de l’État et du local sur des actions qui répondent à des objectifs communs. En filigrane, on retrouve la question de l’aménagement et du développement des territoires. L’enjeu est de sortir, par la contractualisation, des effets de clientélisme. C’est aussi un moyen pour l’État de cibler des priorités de financement selon quelques axes, en fléchant mieux ses dispositifs.

Quels sont ces axes et que permettent concrètement ces contrats ?

C. G. : L’État a proposé six axes d’investissement figurant dans une circulaire adressée par le Commissariat générale à l’égalité des territoires aux préfets : accès aux services et aux soins ; revitalisation des bourgs-centres ; attractivité du territoire ; mobilités ; transition écologique et cohésion sociale. D’où des projets de revitalisation de centres-bourgs, le soutien à la création de commerces multi-services ou de centrales photovoltaïques, l’adaptation de bâtiments publics aux normes d’accessibilité, le développement d’espaces de co-working ou l’aide à l’équipement numérique de zones d’activités. Peu de contrats comportent des actions sur la cohésion sociale et ils n’ont pas empêché la fermeture de certains services, comme des maternités…

Les intercommunalités se sont-elles engagées massivement ?

C. G. : 485 contrats de ruralité ont été signés, parfois avec des territoires qui contractualisaient pour la première fois. La question de la généralisation reste posée : on n’a jamais une proposition qui concerne tous les territoires. Ainsi, la contractualisation dépend beaucoup des relais locaux de l’État et de la capacité du territoire à se mobiliser dans un délai court avec des dossiers prêts à être engagés.

Existe-t-il une diversité de contenus dans les contrats de ruralité ?

C. G. : Quand les périmètres des territoires sont stabilisés, les projets de territoire solides et les moyens d’ingénierie conséquents, il a été plutôt facile de contractualiser. Quand la réorganisation territoriale a été subie [du fait de la loi NOTRe d’août 2015 notamment, ndlr], que le travail entre acteurs est difficile, le contrat devient alibi, une addition de dossiers et d’actions plutôt qu’une structuration de projet. La prégnance du calendrier électoral et les délais courts pour le paiement des actions à engager ont précipité la signature des contrats et le recyclage d’actions sorties des tiroirs. Dans un contexte national mouvant, les territoires qui ont des priorités stratégiques utilisent le contrat comme une opportunité. Le contenu des contrats dépend beaucoup de la capacité et de la volonté des hommes et des femmes de faire projet commun.

Les moyens engagés sont-ils importants ou suffisants ?

C. G. : Les financements classiques aux collectivités sont en diminution et l’État choisit de réorienter des lignes de crédits existantes et dédiées aux territoires vers les contrats de ruralité. Il n’y a donc pas eu de nouveaux fonds dédiés aux acteurs locaux. L’annonce d’enveloppes allouées, de l’ordre d’un million d’euros par contrat, puis par département, laissent finalement peu de latitude aux préfets et sous-préfets qui ont pris des engagements parfois prématurés. La réalité des chiffres est celle des fonds classiques disponibles dans l’année budgétaire, déterminés par la loi de finances. On est donc loin du compte. Quelle que soit la volonté de l’État d’accompagner, le territoire doit pouvoir mobiliser sa part d’autofinancement sur les projets, allant de 20 à 30 %. Et ce n’est pas toujours possible ! Avec un contrat signé, un dossier prêt, une subvention notifiée, rien ne se passe dans les deux ans qui suivent parce que la collectivité ne parvient pas à budgétiser sa contribution. Encore un décalage entre les annonces et la réalité.

Ces contrats sont-ils vecteurs de progrès social et les habitants y sont-ils associés ?

C. G. : Pour travailler sur un projet de territoire, il faut se demander comment améliorer la vie des gens, leur donner envie de se maintenir sur place, continuer à y habiter, y travailler, éduquer leurs enfants… Mais si les politiques publiques traitaient efficacement les problèmes des gens, cela se saurait. Faisons preuve de beaucoup d’humilité, méfions-nous des effets d’annonce et de l’arrogance qui entretiennent le sentiment de mépris. Le financement de quatre ou cinq projets sur un territoire d’une superficie énorme fait-il réellement naître chez les habitants un sentiment de vivre mieux ? Il faut pouvoir développer une culture de la chose publique et de la responsabilisation de chacun pour associer davantage les gens aux actions et aux politiques publiques.

Quelles pistes suivre pour améliorer une probable nouvelle génération de contrats ?

C. G. : D’abord investir dans l’ingénierie, c’est-à-dire la matière grise qui peut aider à construire une contractualisation de bon niveau avec des projets structurants. C’est un art de faire travailler ensemble les représentants de l’État, du Département, de la Région et les autres acteurs. Il faut constituer une équipe opérationnelle qui anime le territoire, capable d’aller chercher les élus et la société civile pour déterminer des priorités stratégiques et construire des accords sur les objectifs. Le plan d’actions, dans sa mise en œuvre, doit continuer à soutenir la dynamique du projet.

Propos recueillis par Sylvain Adam (délégué national de l’Unadel)

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1/ Voir à ce sujet la synthèse de l’Unadel : https://unadel.org/wp-content/uploads/2017/12/UNADEL-contrats-de-ruralite-avec-soutien-financier-CGET.pdf

2/ Rapport public remise par l’économiste Éloi Laurent le 13 février 2013 au ministère de l’Égalité des territoires et du logement : www.ladocumentationfrancaise.fr/rapports-publics/134000131

3/ Les contrats de ruralité sont conclus entre l’État (représenté par le préfet de département) et les pôles d’équilibre territorial et rural ou établissement public de coopération communale.

Lire également Mohamed Chahid et Gwénaël DORE, Le renouvellement de la contractualisation territoriale de L’État français : les contrats de ruralité : https://www.sfer.asso.fr/source/jrss2018/articles/E32_Dore.pdf

La Communauté de communes Alpes Provence Verdon et quatorze partenaires ont signé un contrat de ruralité avec l’État pour la période 2017-2020, suivi par un comité de pilotage comportant un collège de citoyens / crédits : Unadel

Grand Est #2 / Rencontre avec avec Xavier Loppinet (Colombey-les-Belles et Sud Toulois)

Xavier Loppinet est directeur de la Communauté de Communes du Pays de Colombey-les-Belles et du Sud Toulois. Sylvain Adam, délégué national de l’Unadel, a pu le rencontrer à Colombey-les-Belles le 25 février 2019.

Sylvain Adam, pour l’Unadel / mars 2019

Durant notre entretien, Xavier Loppinet revient sur l’histoire du développement local de ce territoire depuis 40 ans. Une multitude de projets ont pu naître et cette dynamique est toujours bien vivante, avec notamment les créations récentes d’un centre de retraitement textile et de « la Fabrique », entreprise à but d’emploi du dispositif « territoire zéro chômeur de longue durée ». Comment garder le cap et porter des projets qui font sens (à la fois pour la démocratie, l’emploi, l’écologie, le culturel, la santé, la solidarité…) dans un contexte global marqué par un manque d’horizon commun et désirable, une technicisation croissante et un éloignement entre institutions et habitants ?

La nécessité de contrer l’exode rural

La démarche intercommunale est ancienne ici, elle date de 1978. Élu au Conseil général de Meurthe et Moselle, Michel Dinet lance une démarche de diagnostic territorial et publie un livre blanc (un livre noir !) avec écrit sur la première page « Votre canton est en train de mourir, le savez-vous ? ». S’ensuit une série de rencontres qui vont préciser des axes prioritaires d’intervention pour contrer la désertification de ce territoire rural. A partir de cette étape naissent une multitude d’initiatives : aide à la reprise d’exploitations agricoles, développement d’une offre en d’habitat locatif en milieu rural, organisation d’événements culturels pour développer le vivre ensemble, création de l’association « Avenir et défense du canton de Colombey », mise en place de services pour les personnes âgées…

Dès le début des années 80, l’intercommunalité se structure sous la forme d’un SIVOM (syndicat intercommunal à vocations multiples, qui s’appellera EPCI, Établissement public de coopération intercommunale et deviendra plus tard communauté de communes). Les groupes de travail mis en place incluent des habitants du territoire et les décisions sont prises par celles et ceux qui participent à ces groupes de travail, pas uniquement par des élus.

Des projets plutôt que de la gestion

Aujourd’hui la Communauté de communes est constituée de 38 communes (en Meurthe et Moselle et Vosges) et de près de 12 000 habitants. Même si Michel Dinet a passé la main en 1998, la dynamique de développement local est toujours bien présente, avec le souhait de trouver un équilibre entre l’adaptation nécessaire aux contraintes réglementaires et l’évolution de la société tout en restant en continuité avec l’esprit d’origine. Colombey tente ainsi de rester un territoire de projets plus qu’un territoire de services.

Parmi les projets structurants depuis les années 1990, on peut citer :

– la MARPA (Maison d’accueil rurale pour les personnes âgées, étendue aujourd’hui avec une unité Alzheimer) ;

– deux crèches intercommunales et bientôt trois;

– trois maisons de santé,

– un Relais Familles (lieu d’écoute parents-enfants et relais d’assistances maternelles ainsi qu’un projet de mobilité solidaire avec transport bénévole ;

– un ESAT (Établissements et services d’aide par le travail) avec une soixantaine de travailleurs handicapés ;

– un Centre Européen de Recherches et de Formation aux Arts Verriers avec, en plus des activités de formation et de recherches, un Fab Lab, un lieu d’hébergement et de restauration ainsi que de sensibilisation du public (à Vannes-le-Châtel, à côté de la Compagnie Française du Cristal Daum) ;

– un centre de tri textile ;

– une agence de développement économique Terres de Lorraine (Pays) avec l’accompagnement des porteurs de projets et l’aide pour l’immobilier d’entreprise ;

– trois compagnies de théâtre professionnelles avec une grosse programmation culturelle, une trentaine de spectacles par an et un festival de contes…

Pour que la Communauté de communes reste dans le développement et le travail partenarial, la gestion de chacun de ces lieux et projets est en général confiée à d’autres structures (les groupements d’intérêt public pour les crèches, la MARPA, et l’ESAT ; Familles rurales pour le Relais familles, des associations…). L’opération programmée d’amélioration de l’habitat, en direction des propriétaires bailleurs et occupants, est en revanche animée en interne.

La vitalité en milieu rural

Cette dynamique a permis de stopper l’exode rural : en perte de population en 1978 à l’arrivée de Michel Dinet, la Communauté de communes est désormais attirante. L’accroissement de sa population est ainsi deux fois supérieur à celui du département.

De réputation internationale, Le CERFAV (Centre européen de recherches et de formation aux arts verriers) par exemple est un attracteur puissant.

Le travail partenarial se traduit par une habitude de « se causer » même si on n’est pas toujours d’accord et permet de continuer d’exister avec une petite taille, en conservant ses spécificités. C’est aussi ce qui permet de surmonter des difficultés souvent rencontrées en milieu rural : ici les maisons de santé ouvrent alors qu’ailleurs elles ont tendance à fermer.

En contrepoint, ces réussites n’éclipsent pas totalement des tendances lourdes : le repli sur soi et le sentiment d’abandon continuent d’exister. On manque d’un horizon qui fait rêver à l’échelle planétaire et européenne et l’État est désormais plus dans un rôle de sanction que d’accompagnement. Sur l’entretien des routes par exemple, le laisser faire entraîne une dégradation visible (la facture sera salée si rien n’est fait) et une perte de savoir-faire. Pour la Communauté de communes, la mise en place de projets est de plus en plus complexe avec la lourdeur bureaucratique des dossiers à monter et la raréfaction des financements.

Le rôle d’animateur et de médiateur

Le directeur de la Communauté de Communes est à l’interface entre les élus et les techniciens. Il participe à entretenir la dynamique de développement local qui existe ici depuis trente ans. Ce n’est pas toujours simple : une fois que beaucoup de choses ont été mises en place, la nouvelle idée qui surgit n’est plus exceptionnelle. Michel Dinet disait à ce propos que “l’on remarque plus une fleur qui pousse dans le désert qu’un arbre dans une forêt “.

Il faut toujours être vigilant pour ne pas s’enfermer dans une logique de gestion, qui prend de fait de plus en plus de temps. Le principe de contractualisation avec l’État par exemple n’est pas mauvais en soi, mais on assiste bien à une « technocratisation » des dossiers : le remplissage monotone d’une série de cases et d’objectifs au détriment du fond. Dans ce contexte de déshumanisation, il est impératif de garder du temps pour l’innovation et la mobilisation de l’ensemble des habitants et acteurs du territoire.

Ainsi, le festival de contes s’appuie sur des groupes de lecture très dynamiques et mobiles. Sur le sujet de l’habitat et de l’urbanisme, un gros travail est fait en lien avec les référents habitat de chaque commune pour repérer les logements vacants, et inciter à lancer des travaux de rénovation et les remettre sur le marché. L’expérimentation « Territoire zéro chômeurs de longue durée » mobilise aussi de nombreuses personnes, autour de la Fabrique à Bulligny. L’intuition qui prévaut de partir des compétences des gens pour un retour durable à l’emploi est une bonne logique qui s’inscrit pleinement dans la philosophie du développement local.

Le lien entre l’intercommunalité et les mairies des 38 communes fonctionne bien, au moins dans 80 % des cas. Il permet notamment la mutualisation des services. Peu importe aux habitants de savoir qui a initié tel ou tel projet, du moment que ces projets voient le jour. Avec la région, le lien est quant à lui plus distendu depuis l’émergence de la nouvelle Région Grand Est : au lieu des déplacements à Metz, il faut désormais se rendre à Strasbourg, ce qui prend plus de temps. Cette nouvelle région regroupe trois anciennes régions (Alsace, Lorraine et Champagne-Ardenne) aux fonctionnements très différents, avec un nouvel équilibre à construire : on est toujours en phase de transition. Le chantier le plus tangible aujourd’hui est la connexion à venir de tous les foyers à la fibre optique.

Le développement local, passé et avenir

Aujourd’hui le développement local n’est plus forcément repris dans les politiques publiques (l’intitulé de la nouvelle Agence nationale met heureusement en avant la « cohésion territoriale » et non la « compétitivité des territoires » comme ça a été le cas à une époque). Faut-il garder ce terme et ce qu’il renferme ou le déconstruire et se battre autrement ? En tout cas, la philosophie est toujours là et les initiatives attirent le grand public et les média : en témoigne le succès de l’Entreprise à but d’emploi (EBE) « De laine en rêves » qui permet de nouvelles embauches et la valorisation de la laine locale, auparavant bradée sur les marchés asiatiques, pour la fabrication locale de matelas. Ce projet a du sens !

La communauté de communes du Pays de Colombey-les-Belles et du Sud Toulois a prouvé qu’il était possible de faire beaucoup avec peu de moyens, à condition de se retrousser les manches et de mouiller collectivement sa chemise. C’est avant tout dans les territoires aux ressources financières limitées, que ce soit en ville ou dans les secteurs ruraux, que le développement local s’est le plus développé.

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15 mars. Rencontre Territoires à Vizille (Isère)

Rencontre Territoires à Vizille, Isère

Agir ensemble pour développer de nouveaux projets pour le territoire

La rencontre co-organisée avec le Conseil Local de Développement Alpes Sud Isère (CLD), le Contrat de Développement Durable Rhône-Alpes Alpes Sud Isère (CDDRA) et Cap Rural, a réuni près de 70 participants le 15 mars à Vizille.

Beaucoup de convergences de vues et une reconnaissance forte pour ce qu’apporte ce type de manifestations ont été soulignées par les participants à cette rencontre. Ces réactions montrent un peu plus encore le grand besoin de dialogue entre acteurs locaux. Parmi les présents, on a pu compter sur une bonne représentation des conseils de développement avec quelques chefs d’entreprises, des élus, des agents de développement et des acteurs du monde rural. L’animation, très professionnelle, fut appréciée et a permis de conclure sur l’appui nécessaire dans ce domaine pour permettre aux acteurs de progresser. Le compte-rendu des échanges sera disponible prochainement.

Cette journée fait partie du cycle de Rencontres Territoires en région Auvergne – Rhône-Alpes organisé par l’Unadel, la Caisse des dépôts – Mairie-conseils, et les territoires accueillants, en mars et avril 2016.

Ressources annexes :

Le compte-rendu de la rencontre, par Élise Turquin

Le développement local en action. Article du Dauphiné libéré du 17.03.2016

Intervention de Claude Grivel, président de l’Unadel

Comment renouveler les modes d’intervention en faveur du développement économique territorial ? », présentation de Sylvain Baudet, chargé de mission  développement économique territorial – CDC Mairie-conseils lors de la rencontre

Le programme de la rencontre du 15 mars à Vizille

Le programme et les dates des autres rencontres

11 mars, Paris : les PETR pour relancer le projet de territoire

Mairie Conseils organise une journée intitulée: les PETR pour relancer le projet de territoire. Elle s’adresse aux élus qui s’interrogent sur l’évolution de leurs Pays en PETR, suite à l’opportunité introduite par la loi Matpam de janvier 2014 : les modalités juridiques, les finalités, le devenir du projet de territoire.

Les Pôles d’équilibre territoriaux et ruraux (PETR) sont appelés à remplacer les pays préexistants. Cette évolution n’est pas une obligation, et bien souvent le passage en PETR ne conditionne pas les contractualisations financières.
Il convient donc d’envisager la transformation pour d’autres raisons : les plus évidentes sont les opportunités que donnent la loi pour relancer le projet de territoire et plus largement pour favoriser les dynamiques de coopérations.
Mairie-conseils abordera le PETR d’une part sous l’angle juridique (création, transformation, fonctionnement), d’autre part sous l’angle du développement : gouvernance élargie, intégration des politiques de développement et d’aménagement, mobilisation de la société civile, projet de territoire, coopérations avec les communautés de communes et d’autres partenaires.
La journée permettra également de s’interroger sur l’importance de relancer le projet de territoire à cette échelle en ces temps de contraintes budgétaires et de réforme du paysage institutionnel : comment améliorer les manières de construire le projet et de travailler ensemble ?
De nombreux exemples, ainsi que les témoignages des participants permettront d’enrichir les apports.
L’ANPP (Association Nationale des Pôles et des Pays) est associée à cette journée.

S’inscrire à la journée

Source : Mairie Conseils

19 mars, Paris. L’évaluation : apports et éléments de méthode pour un projet de territoire

L’évaluation des projets de territoires et des politiques publiques tend particulièrement à se développer en France dans les collectivités et territoires de projet depuis une dizaine d’années, notamment face aux requêtes de l’Europe au titre de l’utilisation des fonds européens.

Le contexte budgétaire et les transformations économiques et sociales sur les territoires renforcent la nécessité de s’appuyer sur l’évaluation, démarche support de la mobilisation de l’intelligence collective pour regarder et penser le territoire, et comme outil d’aide à la décision sur les choix de politiques et projets.

Journée de sensibilisation organisée par ETD.

Date : 19 mars 2015 à Paris

PUBLIC
Agents des conseils régionaux, des conseils généraux, des intercommunalités et territoires de projet.

OBJECTIF
La journée de sensibilisation proposée par Etd et animée en collaboration avec la SFE (Société Française d’Évaluation) poursuivra ainsi un double objectif, en s’appuyant particulièrement sur la dynamique « projet de territoire» :

  • Mettre en lumière le sens et la portée de l’évaluation dans un processus de conduite de projet, en soulignant la complémentarité et les interactions d’un tel exercice par rapport à d’autres démarches voisines.

  • À partir du témoignage d’un territoire français sur sa démarche évaluative et de l’analyse plus approfondie de points porteurs d’enseignements, identifier les composantes essentielles à la construction et à la tenue d’une démarche évaluative et disposer des outils méthodologiques nécessaires pour leur application effective.

TARIF – INSCRIPTION
Les frais d’inscription s’élèvent à 280 euros par jour et par personne (repas compris).
Pour les adhérents d’Etd, la participation à cette journée est gratuite et ils bénéficient d’un accès prioritaire.

Plus d’infos 

Journée Territoires organisée par ETD