Manifeste pour une politique ambitieuse de la ville et des quartiers

A la veille des élections nationales, nous, associations de militants associatifs et de professionnels, membres du Collectif Pouvoir d’Agir, souhaitons rappeler nos analyses aux candidats à la présidentielle et aux législatives concernant l’avenir des quartiers populaires et la Politique de la Ville de notre pays.

 

La situation des habitants des quartierspopulaires est très préoccupante, d’autant plus que le contexte politique, économique et socialparalyse le débat de la campagne électorale sur le sujet. Le rapport 2011 de l’Observatoire National des zones urbaines sensibles fait à nouveau état de la dégradation de la situation des quartiers dits « sensibles ». Les chiffres sur l’emploi, l’éducation et la santé en sont les symboles les plus clairs. Ils montrent que les habitants de ces quartiers souffrent particulièrement de cette crise systémique, des politiques publiques menéesactuellement, et témoignent de la très grande difficulté des pouvoirs publics à lutter contre les causes profondes de la situation.

 

La stigmatisation, l’exclusion, la discrimination etle rejet dans notre société sont de plus en plusforts. Ils ciblent les quartiers, les pauvres, les chômeurs, les jeunes, les immigrés, les musulmans, les Roms… Cette situation est très dangereuse pour « faire société » et pour le respect des droits de l’Homme.

 

On constate l’affaiblissement inquiétant duPolitique et le recul de la participation électorale.

 

Dans le cadre de la Révision Générale des Politiques Publiques et de la politique de rigueur budgétaire, les quartiers populaires subissent unedégradation constante des moyens – notammenthumains – des services publics de l’Etat dans les domaines comme l’éducation, l’emploi, la santé, la sécurité ou la justice.

 

Les collectivités territoriales sont à présent touchées, certaines n’ont plus les moyens d’assumer leurs compétences. Certaines villes seretrouvent dans des situations de décrochage, cumulant les difficultés à répondre aux besoins des habitants de leurs quartiers dans une situation financière très tendue, dans des bassins économiques en crise.

 

Le tissu associatif est aussi frappé de plein fouet : b
aisse de crédits, logiques d’appel d’offre, instrumentalisation des dispositifs.
Elus, professionnels et militants associatifsdénoncent une politique de l’Etat réduite peu àpeu à un contrôle et à un «dialogue de gestion». L’État perd toute capacité à rester le garant de la solidarité nationale.

Pour télécharger l’ensemble du manifeste, reportez vous à la rubique ci-dessous “dossiers récents”

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