C’est ce que l’on peut lire et comprendre de l’interview du Délégué de la DIACT, Pierre Mirabaud, dans le supplément web de La Gazette des Communes :
Le Premier ministre a annoncé le 12 septembre qu’il souhaitait élargir le champ de la négociation des contrats de projets 2007-2013. Comment faut-il comprendre ses propos ?
L’élargissement du champ de la concertation peut prendre deux formes, en fonction des demandes locales et des discussions en cours : au sein des domaines d’ores et déjà inscrits dans les mandats de négociation donnés aux préfets, des projets nouveaux peuvent être identifiés, par exemple en matière d’emploi, de patrimoine, de filières agricoles ; au-delà de ces domaines et avec l’objectif de favoriser et d’accompagner les investissements structurants créateurs d’emploi, les discussions peuvent permettre de proposer d’autres interventions prioritaires pour les collectivités. Cela peut notamment concerner certaines opérations foncières, des programmes de recherche, des opérations de restructurations de défense, le logement social voire l’accompagnement de projets touristiques.
Ce sont là des pistes mais nous attendons, à partir de la proposition ouverte formulée par le Premier ministre, que les besoins s’expriment, les mandats de négociation actuels constituant un point de départ pour lancer les discussions. Le gouvernement examinera ces propositions et en tirera les conséquences, y compris financières, l’essentiel étant de demeurer dans une démarche crédible et efficace : plus que jamais, les engagements pris doivent pouvoir être tenus, y compris par les collectivités elles-mêmes, ce qui exclut toute démagogie.
Notre priorité : que 2007 soit une année utile, pour accompagner la croissance, la création d’emplois et répondre aux besoins des territoires. Nos concitoyens ne comprendraient pas qu’il en aille autrement.
Pierre Mirabaud se veut aussi rassurant sur le volet territorial et l’ingénierie territoriale. On retrouve là la continuité de la Diact qui est le principal ambassadeur des démarches de territoires de projets. Souhaitons qu’il demeure écouté !