Prospective territoriale et action publique

En 2001, Jean-Louis Guigou, alors Délégué à l’aménagement du territoire et à l’action régionale (DATAR), lançait un programme d’études prospectives sous le label « Territoires 2020 ». Dix enjeux de politiques publiques furent identifiés et dix groupes de travail constitués pour y répondre. L’un d’entre eux fut consacré aux relations entre la prospective territoriale et l’action publique. La présidence de ce groupe, dit « groupe 9 », fut confiée à Jean-Paul Bailly, à cette époque président-directeur général de la RATP et déjà auteur d’un rapport du Conseil économique et social sur le rôle de la prospective dans la décision publique. En 2003, les travaux réalisés furent rassemblés au sein d’un ouvrage qui ne fut jamais publié. Jean-Paul Bailly en rédigea une postface, dont un très large extrait est repris ici.
Comment réintroduire le long terme dans l’action publique ? Cette question est centrale dans la réflexion menée. Jean-Paul Bailly part du double constat de la crise de la décision et de la déficience de débats publics ; il propose que la démarche prospective constitue la base d’un nouveau mode de gouvernance et trouve ainsi un rôle essentiel de catalyseur de l’intelligence collective. Il met en exergue que le processus de décentralisation, ainsi que les possibilités offertes par les nouvelles formes d’organisation territoriale (pays, intercommunalité, etc.), font des territoires le lieu privilégié de l’expression de cette nouvelle gouvernance. À travers quelques retours d’expérience, Jean-Paul Bailly explore la manière dont la prospective territoriale et l’action publique peuvent s’articuler pour permettre l’émergence d’un codéveloppement, de la coconstruction d’un avenir commun, de futurs souhaitables.

Auteur : Olivier Dulucq

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