LE CIADT, pardon le CIACT, du 14 octobre 2005 a validé 55 pôles sur les 67 retenus en juillet. Une difficulté, le zonage…

Le CIACT du 14 octobre a donc retenu d’ores et déjà 55 pôles, en précisant le zonage d’intervention. L’étape suivante est donc la contractualisation avec la structure porteuse et la détermination de la gouvernance de cette structure.

Il y a quelques remous, ici ou là, sur la question des zonages. En effet, plutôt que de faire le pari de l’instruction locale, où les porteurs auraient pu déterminer, dans une enveloppe prédéterminée les entreprises, les centres de recherche, les collectivités qui auraient pu bénéficier de tel ou tel avantage, l’Etat a joué le contrôle.

Il a prédéterminé, sur dossier, mais aussi par une consultation “serrée”, ce qui veut sans doute dire rapide, les portions de territoire qui seraient dans le pôle et celles qui n’en seraient pas. Il y a là probablement un souci de maîtrise des coûts, voire de concentration. Mais ces zonages risquent aussi de laisser de côté des entreprises, voire d’inciter certaines à se délocaliser dans la zone bénéficiant des éxonérations.

La difficulté réside sans doute dans le fait que Alain Rousset, président de l’Association des Régions de France, a levé ce lièvre. Et c’est sans doute ce qui a convaincu le gouvernement de faire le contraire. On ne sait qui a raison ou qui a tort, nous regrettons toutefois de ne pas voir vu ou entendu d’explications pour justifier une telle approche.

Cela semble aller quelque peu aller à l’encontre de quelques fondamentaux du développement local. La compétitivité pilotée de Paris est sûrement plus complexe que celle où l’on parie sur le bon sens des acteurs locaux, voire sur leur raison.

Auteur : Olivier Dulucq

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