A l’occasion des 10 ans du décès de Michel Dinet,
l’association Fraternité en Actes organise un colloque
sur le thème de “l’engagement pour le bien commun”
le 29 novembre 2024 au conseil départemental de Meurthe-et-Moselle à Nancy.

La question de chacun et chacune en tant que personne qui s’engage en vue de faire progresser le bien commun rencontre aujourd’hui une actualité singulière en même temps qu’il s’agit d’une question universelle.

Le 29 novembre, nous vous invitons à partager un temps de réflexion, un temps où on se pose, où on prend du recul, on s’élève, un temps pour se nourrir, un temps où on débat, un temps pour trouver des idées afin de faire vivre cette notion capitale pour le renouvellement de la démocratie, le réenchantement du politique et la vitalisation de la société.

le programme ci-dessous et ici, le lien pour vous inscrire

  • 9h30 – Accueil CHAYNESSE KHIROUNI, présidente du Conseil Départemental de Meurthe-et-Moselle DOMINIQUE POTIER, président de l’Association Michel Dinet, Député de Meurthe-et-Moselle
  • 10h – Ouverture CLAIRE HEDON, défenseure des droits, ancienne présidente du mouvement international ATD Quart Monde
  • 10h30 – Question N° 1 – Pouvons-nous encore parler de bien commun?
    • DIALOGUE ENTRE ADELINE BALDACCHINO ET LAURENT BERGER
      Adeline Baldaccino, magistrate à la Cour des comptes, essayiste, romancière et poétesse Laurent Berger, directeur de l’Institut mutualiste pour l’environnement et la solidarité de Crédit Mutuel Alliance Fédérale

L’effondrement des idéologies et des religions nous laissent orphelins des grands récits du monde. Comment « justifier », sans absolu, quelque chose qui nous précède et nous dépasse? S’il existe un socle constitutionnel reconnaissant l’existence du bien commun, existe-t-il un consensus dans notre société pour reconnaître le bien commun? Nos modes de vie semblent dire que chacun veut décider là où se situe le bien commun et y consentir que lorsqu’il le décide. Le citoyen croit-il encore au bien commun ou bien faut-il une injonction pour qu’il y croit ?

  • 14h00 – Question 2 – Quels espaces, quelles institutions favorisent, cultivent et développent le pouvoir d’agir des citoyens?
    • DIALOGUE ENTRE CHRISTOPHE ROBERT ET CLAIRE THOURY
      Christophe Robert, directeur général de la Fondation Abbé Pierre, porte-parole du Pacte pour le pouvoir de vivre Claire Thoury, présidente du Mouvement associatif, membre du CESE, sociologue

Comment les deux institutions éducatives que sont la famille et l’école peuvent-elles mieux faire naître et grandir cette dimension citoyenne et politique? Vivre ensemble, c’est agir ensemble mais s’engager dans une action collective locale ne prépare pas nécessairement à la préservation de la démocratie. Comment les sociétés locales à travers les associations, les relations de voisinage, participent-elles à l’apprentissage et au développement d’une culture de l’engagement citoyen pour le bien commun? Quelles évolutions de nos institutions rendent-elles crédibles et efficientes la quête du bien commun? Comment relier, réconcilier, engagement citoyen et engagement politique ?

  • 15h30 – Question 3 – Comment fait-on naître et grandir des citoyens? Quelles sont les sources de l’engagement pour le bien commun?
    • DIALOGUE ENTRE MARTIN HIRSCH ET JULIA FAURE
      Martin Hirsch, conseiller d’État, président de l’Institut de l’engagement, ancien Haut-commissaire aux solidarités actives contre la pauvreté et à la jeunesse. Julia Faure, cofondatrice de la marque de vêtements éthiques Loom, co-présidente du mouvement Impact France

Pour être respectées, les règles qui font tenir debout nos sociétés s’appuient sur l’autorité publique. Mais cette dernière est impuissante si les citoyens n’intègrent pas personnellement la justification de ces droits et devoirs. Qu’est ce qui au fond de chacun de nous le pousse à s’intéresser à « d’autres vies que la sienne » à se décentrer? L’engagement pour le bien commun n’est pas affaire de concours si ce n’est de concours de circonstances, ni de compétence. Comment convaincre chaque citoyen qu’il a les capacités de s’engager? Pourquoi serions-nous prêts à mourir pour quelque chose qui nous dépasse? Et si cela n’existe plus, ne risque-t-on pas d’être réduit à l’esclavage ?

  • 17h00 – Conclusion JEAN-MARC AYRAULT, ancien Premier Ministre, président de la Fondation Jean Jaurès Chaque séquence de dialogue sera suivie d’un échange entre les intervenants et les participants

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