Préfiguration du futur appel à projets sur les pôles d’excellence ruraux ou répartition équilibrée des fonds de concours de l’Etat et de la Caisse des dépôts et consignations, on ne sait trop. Toujours est-il que le ministre délégué à l’aménagement du territoire, Christian Estrosi, vient de publier une liste de 35 projets de développement. Cet appel, lancé en janvier 2005, était réservé aux communes des territoires ruraux de 4 000 à 35 000 habitants.

Il y a probablement là un effet de rattrapage, les petites villes ayant le sentiment, quelque peu justifié, d’être oublié dans la politique d’aménagement du territoire. On a toutefois du mal à comprendre la cohérence du dispositif en parcourant la liste des dossiers retenus.

Certains relèvent de l’équipement communal (Saverne, Oloron, par exemple), d’autres d’une ébauche de pôles de compétitivité (Bar sur Aube, Forcalquier), d’autres encore de la politique des Pays (Sambres Avesnois, Fécamp). Il n’y a rien de choquant, mais n’assiste-t-on pas à un effet d’aubaine. Faute de voir si la DATAR a encore les moyens de conduire une politique globale d’aménagement du territoire, comme elle l’a admirablement réussi à travers sa politique de soutiens aux pays ou aux agglomérations, on voit se multiplier les appels d’offre dans tous les sens.

Sur 2005, ce sont les métropôles, les pôles de compétitivité, les petites villes, les zones littorales, on est en recherche de cohérence, là où l’on voit de l’essaimage.

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