ASSEMBLEE GENERALE 2021 et campagne d’adhésion

LE 28 MAI, L’UNADEL TIENDRA SON ASSEMBLEE GENERALE (FORMAT MIXTE)

Temps fort de notre vie associative, nous invitons l’ensemble de nos adhérents, de nos partenaires et des personnes souhaitant découvrir notre association à y participer. Elle se tiendra à la halle Pajol à Paris dans un format mixte (présentiel et distanciel) afin de permettre à tous d’y participer. Nous aurons l’occasion d’y accueillir Mme Chantal Jouanno, présidente de la commission nationale du débat public avec qui nous pourrons débattre et échanger. CLIQUEZ ICI POUR VOUS INSCRIRE ! 

Parce que nous sommes une association, chaque adhésion garantie un peu plus de liberté d’action et de pérennité. N’hésitez pas à nous rejoindre pour promouvoir les démarches de développement local, et à faire adhérer vos structures en cliquant ici ou en renvoyant le bulletin d’adhésion.

Que les ruralités soient belles !

Texte retranscrit tel que proposé par Clémence Dupuis à la deuxième session du Parlement Rural Français le 8/10/2020, suivant une formule de questions au gouvernement, en présence de secrétaire d’État chargé de la ruralité, Joël Giraud.

Bonjour,

J’ai été élégamment invitée à relayer au Parlement Rural Français un propos partagé avec Jean Louis Coutarel lors d’un webinaire organisé par l’ANNR sur les communs pendant le confinement1. Il s’agissait d’aborder une dimension rarement évoquée des Nouvelles Ruralités : leurs Beautés. Si les sujets soulevés devant le gouvernement aujourd’hui résonnent tous comme des urgences imminentes auxquelles répondre, celui-ci relève d’un tout autre registre. Il s’agirait pourtant de vous convaincre qu’il n’est en rien anecdotique : car les Beautés, comme les Laideurs, seraient performatives, et participeraient de l’habitabilité des territoires.

L’enjeu est que ces Beautés ne soit plus l’apanage de seulement quelques territoires qui monopolisent le désir. Parce cette confiscation esthétique par des territoires dits « gagnants » produit du déclassement territorial à plusieurs échelles : entre une France métropolitaine désirée et une France périphérique oubliée (suivant une lecture de Christophe Guilluy» (2013 ; 2015)), mais aussi entre des typologies de campagnes où certaines apparaissent plus désirables que d’autres (comme le disait déjà la DATAR (Hilal, Barczak, Tourneux, et al., 2011)). 

Trop de petites et moyennes villes accumulent des formes diverses et exacerbées d’hostilités (précarisation, racisation, vieillissement, fragilisation de l’économie, vacance et obsolescence du bâti…). J’en passe car vous le savez. On parle en revanche moins du fait qu’elles souffrent d’être taxées d’appartenir à ladite « France moche », ce qui pourtant les déclasserait encore plus loin au rang de territoires hostiles. 

Certes, vous l’avez rappelé, la Covid a ravivé le désir de campagne, mais pas de toutes les campagnes. Celles qui restent en marge, les petites centralités, sont justement celles qui recèlent des espaces à l’esthétique a priori sacrifiée, alors même que ce sont ceux-là les plus ardemment habités (entrées de ville, esplanades franchisées, places-parkings…). A l’instar de Patrice Joly dans son introduction, il est possible de s’interroger sur le fait que sauver leurs églises suffisent à réparer ces petites villes. 

Il s’agirait ainsi de vous alerter sur la nécessité de donner à voir et à construire des Beautés qui comptent aujourd’hui, partout dans les Nouvelles Ruralités. 

Je commencerai par illustrer la fabrique pernicieuse du déclassement territorial par la Beauté2 au travers d’un exemple. En 2010, Télérama fait sa couverture avec une phrase : « Halte à la France Moche », et une image : celle de l’urbanisation violente d’une entrée de petite ville de campagne (Robert, 2010). L’hebdomadaire relaie ainsi à la nation un référentiel esthétique mono-centré. En décrétant arbitrairement quel territoire est « de bon goût » ou « de mauvais goût », il produit du mépris de classe au travers du mépris de formes architecturales : ceux qui habitent là-bas auraient donc mauvais goût (Chauvier, 2011). 

Mépris esthétique, mépris social, mépris de territoire, colères des territoires. 

Il s’agirait donc de prendre la question esthétique au sérieux, de dissoudre le monopole d’un Beau hégémonique, et de produire autant de référentiels esthétiques qu’existent de territoires afin de leur rendre leurs Beautés injustement confisquées. 

Mais il ne suffira pas de décréter que les Nouvelles Ruralités sont belles pour qu’elles le soient. Les Beauté se construisent. 

La première proposition serait de révéler ce que sont ces Beautés des Nouvelles Ruralités « que l’on ne saurait voir », parce que trop discrètes ou trop étranges. 

En dés-écrivant d’abord les laideurs qu’on leur assène : car elles seraient devenues trop banales, trop vieilles, trop motorisées, trop « supermarch-isées », trop « zone-industrialisées », trop « ehpad-isées ».

En décrivant ensuite les Beautés qui s’y cachent dans les interstices, à travers la manière dont elles sont habitées réellement. Nul besoin d’inventer ex-nihilo ces Beautés, de les importer d’ailleurs, ou de les imposer d’en haut depuis des référentiels esthétiques figés par des connaissances exogènes. Elles émergeront depuis la poésie des pratiques habitantes. Ne restera qu’à savoir les cueillir et les regarder, en construisant par les mots et les images les regards capables de les apprécier. 

Cette reconnaissance sensible des esthétiques territoriales pourrait non seulement participer à réparer les territoires, mais aussi constituer d’autres bases que celles normatives de l’aménagement du territoire : à condition de s’établir sur des critères qualitatifs et territorialisés, in fine plus équitables et plus solides.

La deuxième proposition serait de rappeler comment l’architecture peut aussi construire ces Beautés territoriales à partir de ces socles esthétiques reconstitués. Nicolas Sarkozy a récemment déclaré combien le « Beau » était le grand oublié du Grand Paris (Batiactu, 2020). Il appelle à ce que ce Grand Paris soit architectural, fait de gestes sculpturaux grandiloquents qu’il déplore ne pas trouver en France. L’architecture de Nouvelles ruralités réclamerait pour sa part une très haute exigence architecturale certes, mais elle ne devrait emprunter son vocabulaire qu’à la poésie émergeant des territoires eux-mêmes : pour parler aux territoires, l’architecture devrait parler des territoires. 

Ces propositions se soldent finalement par une sorte d’injonction : « Que les nouvelles ruralités soient belles ! ».

Elle clame d’abord qu’il faudrait prendre les Beautés au sérieux dans notre « Société des modes de vie » où le désir façonne les territoires (Viard, 2000, 2012), mais aussi les ségrégue entre eux. 

« Que les nouvelles ruralités soient belles ! » affirme aussi l’importance de réagir : les Beautés sont partout à condition d’en trouver la construction. Elles ne préexistent pas au regard, elles résultent de l’action d’habiter et de bien aménager ce qui est habité. Avec des mots et des images, avec de l’architecture, avec de l’habitabilité. L’intérêt de cette bataille est qu’elle peut se livrer avec des armes pacifiques, subtiles et réjouissantes. 

Clémence Dupuis, architecte, enseignante et jeune chercheuse au sein de la Chaire Territorialisation de R. Lajarge et du laboratoire AE&CC

Jean-Louis Coutarel, architecte, enseignant-chercheur et chargé de mission ANCT

Bibliographie

BATIACTU, 2020, Architecture : Nicolas Sarkozy veut ramener du “beau” dans le Grand Paris , in : Batiactu [en ligne]. 29 septembre 2020, disponible sur : < https://www.batiactu.com/edito/architecture-beau-a-disparu-debat-public-selon-nicolas-60306.php >  (consulté le 9 octobre 2020)

Chauvier (E.), 2011, Contre Télérama, Allia, coll. Petite Collection 

Chauvier (E.), 2016, Les nouvelles métropoles du désir, Paris : Éditions Allia 

Chauvier (E.), 2018, Le revenant, Paris : Éditions Allia

Guilluy (C.), 2013, Fractures françaises, Paris : Éditions Flammarion

Guilluy (C.), 2015, La France périphérique : Comment on a sacrifié les classes populaires,  Flammarion

Hilal (M.), Barczak (A.), Tourneux (F. P.) et al., 2011, Typologie des campagnes françaises et des enjeux spécifiques (littoral, montagne et DOM). Synthèse . In : 2011. Vol. travaux en ligne n°12, DATAR, coll. Monde en cours, Bibliothèque des territoires

ROBERT (M.), 2010, Halte à la France moche !, in carfree.fr [en ligne], le 11 février 2010, disponible sur : < http://carfree.fr/index.php/2010/02/11/halte-a-la-france-moche/ >  (consulté le 9 octobre 2020). 

Viard (J.), 2000, Court traité sur les vacances, les voyages et l’hospitalité des lieux, La Tour d’Aigues,  Aube

Viard (J.), 2012, Nouveau portrait de la France : La société des modes de vie,  Nouvelles éditions de l’Aube. 204 p. 

1 Texte à paraître sur le site de l’ANNR « Les Beautés comme communs territoriaux pour dépasser la vision utilitariste de l’habiter (le cas des centre-bourgs ruraux)” – webinaire chercheurs/acteurs « Nouvelles ruralités et communs territoriaux » le 08/07/2020

2 Cette fabrique du déclassement territorial par la Beauté est librement interprétée à partir de certains ouvrages d’Eric Chauvier (Chauvier, 2016 ; 2018)

[Appel] Fabriquons une relance en transition !

Préparons et démontrons la force de frappe des territoires
pour sauver l’économie et la planète! “

De multiples tribunes formalisant jour après jour une attente de transformation du monde de l’après-Covid19. Seront-elles entendues ?

Le moment est historique !
L’Union nationale des acteurs du développement local ( UNADEL ) sous l’égide de  La Fabrique des Transitions  soutient aujourd’hui l’appel  “Fabriquons une relance en transitions”  en lien avec la tribune  #nouslespremiers .

Soyons acteurs et démontrons que nous avons de véritables projets de transition, ancrés dans les  territoires , au plus près des français, porteurs d’utilité sociale , générateurs d’emplois …. Des projets constitutifs d’une  Transition puissante , inclusive et démocratique !

POUR EN SAVOIR PLUS, CLIQUEZ ICI !

Et retrouvez la tribune Une Fabrique des Transitions territoriales pour finir avec le sentiment impuissance

-TRIBUNE- Dessinons ensemble le “monde d’après”

L’Unadel est fière de contribuer par son implication et sa signature à la lettre ouverte collective adressée à Emmanuel Macron ce 27 avril 2020. Elle rassemble aujourd’hui des signataires aussi divers qu’Anne Hidalgo, Patrick Viveret, Bernard Stiegler, Cyril Dion ou Priscillia Ludosky et ne doutons pas qu’elle sera vite rejointe par d’autres. En proposant “une démarche démocratique en trois étapes” nous sommes prêts à prendre notre part pour “dessiner ensemble un chemin” et sortir de la crise du coronavirus. Les initiatives et démarches de développement local seront plus que nécessaires pour nous y aider.

https://www.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/tribune-nouslespremiers-elus-personnalites-publiques-ou-citoyens-ils-s-adressent-a-emmanuel-macron-pour-dessiner-le-monde-dapres_3937031.html

-TRIBUNE- Une Fabrique des Transitions territoriales pour finir avec le sentiment impuissance

L’Unadel contribue à son échelle et depuis plusieurs années au renforcement des dynamiques territoriales en faveur des transitions. Elle a ainsi participé à l’émergence de la Fabrique des Transitions, et relaie aujourd’hui l’appel des allié·e·s publié dans Socialter et La Croix ce jeudi 9 avril 2020 et disponible sur le site de la Fabrique des Transitions.

Le Covid 19 sonne le glas du modèle actuel de globalisation économique, du tout marché et du tout-consommation. Le président Macron lui-même a acté la nécessité d’une rupture. Mais le contraste est saisissant entre l’ampleur de la mobilisation actuelle, au nom de l’urgence sanitaire, et la timidités des engagements face à «l‘urgence écologique et climatique». Mettons à profit ce temps suspendu pour unir nos forces, nous atteler à transformer le système en profondeur à partir des territoires. Espaces de vie, de coopération entre tous les acteurs, ils sont les mieux à même de conduire un changement global, guidé par un imaginaire partagé. C’est cette union des efforts, des expériences et des méthodes au service de tous les territoires qui ont la volonté de s’engager dans un vrai processus de transition que nous vous proposons avec la Fabrique des transitions.

Les systèmes de pensée, les modèles de développement, les formes de gouvernance, les conventions juridiques, économiques et financières conditionnées par une mondialisation dominée par le marché,les modes de vie qui structurent nos sociétés sont hérités des siècles derniers. Ils ont conduit à une triple crise des relations: entre l’humanité et la biosphère – le changement climatique en est l’expression la plus spectaculaire –, entre les individus – avec le délitement de la cohésion sociale – et entre les sociétés – avec les risques de repli et l’incapacité à gérer en commun les interdépendances,comme l’illustre encore la pandémie en cours. C’est la survie même de l’humanité qui est en jeu.

Malgré ces constats dressés depuis plus de trente ans et d’innombrables discours, conférences internationales et accords, la transition nécessaire vers des sociétés durables et solidaires n’est pas encore sérieusement engagée, faisant naître chez les jeunes un sentiment de rage et d’impuissance.

Cette incapacité à engager effectivement un changement systémique – c’est-à-dire touchant à tous les aspects de notre vie – a de multiples causes. Deux sont évidentes: on ne peut espérer résoudre un problème dans les termes mêmes qui lui ont donné naissance; et la conception étriquée que nous avons de la responsabilité de chaque acteur fait que personne ne se sent réellement responsable des catastrophes qui se préparent.

Face à la nécessité de faire évoluer de façon radicale nos systèmes de pensée, nos modèles économiques, nos institutions, nos trajectoires de développement, les «territoires» au sens de communautés humaines tissées de relations, sont appelés à devenir des acteurs décisifs de la transition à conduire. Mais ils sont encore loin de jouer ce rôle moteur. Les obstacles sont nombreux,tant internes -des cloisonnements multiples entre acteurs et entre politiques- qu’externes -au cours des deux siècles précédents, le rôle politique et économique des territoires n’a cessé de diminuer au profit des États et des grandes entreprises.

La nécessité et l’urgence d’une transition systémique, le rôle que peuvent y jouer les territoires sont aujourd’hui partout reconnus. En Europe et sur les autres continents, régions et villes sont en première ligne, les initiatives innovantes se multiplient. Les élections du 15 mars ont confirmé l’aspiration croissante de la société française à un engagement des collectivités territoriales au service d’un changement de modèle.

Quelques rares territoires ont initié depuis plusieurs décennies de véritables stratégies de changement systémique dont les leçons communes constituent les bases d’une conduite du changement: l’engagement progressif de tous les acteurs autour d’une vision construite en commun et de valeurs partagées; l’apprentissage de la coopération; le dépassement des approches sectorielles au profit d’une approche systémique; le lien constant entre perspective à long terme et mesure concrète des progrès accomplis; la création de nouvelles représentations de la richesse et de nouveaux modèles économiques durables. Elles montrent que la transition est possible et source de joie et d’espérance pour ceux qui s’y engagent. Elles ne peuvent à elles seules transformer l’ensemble du système et d’autres transformations sont indispensables à l’échelle du monde, de l’Europe et des États mais, portées collectivement, elles peuvent être le ferment d’un changement systémique.

Nous, acteurs divers engagés dans la transition des territoires, pensons que le temps est venu d’unir nos forces, nos réseaux, nos expériences, notre énergie pour contribuer à ce changement d’échelle, en accompagnant les nombreux territoires désireux d’avancer dans la transition et en constituant une force capable de provoquer les changements nécessaires à tous les niveaux. De nombreux appels émergent en ce sens, mettons nous en coopération!

Notre alliance s’exprime à travers une Charte dont l’’intitulé, «Fabrique des transitions», souligne que c’est une œuvre qui se construit pièce à pièce et pas à pas, qu’elle implique un changement profond de la manière de voir, de concevoir les territoires et leur gouvernance, qu’elle interpelle le cadre institutionnel, juridique et économique dans lequel la transition s’opère, et qu’elle s’inscrit dans une stratégie à long terme.

Prête à accueillir tous les acteurs qui partagent cette ambition et le manifestent par la signature de sa Charte, la Fabrique, en mutualisant l’expérience, les compétences et les méthodes de tous les alliés se met au service des territoires résolus à s’engager dans une transition systémique. Elle se veut aussi force de proposition pour convaincre les institutions françaises et européennes – au moment où se prépare le nouveau Pacte Vert-, de l’importance des stratégies territoriales et de la nécessité, pour les accompagner, de transformer leurs propres modes d’action.

Vous voulez en être? Rejoignez-nous en allant sur le site www.fabriquedestransitions.net et en signant la Charte d’alliance.

Hommage à Hubert Favre, figure emblématique du développement local

Hubert Favre, figure emblématique du développement local, qui a consacré sa vie à sa terre du Beaufortain, nous a quittés le 5 mai 2019.

Hubert Favre a été à sa manière comme un Paul Houé pour le mouvement du développement local. L’Unadel exprime tout l’attachement que lui doit le réseau de ceux qui l’ont connu, et de tous ceux qui s’en inspiraient.

Il déployait pour son Beaufortain, et bien au-delà, des capacités étonnantes avec une liberté et une audace capables de mettre en mouvement ce qui pouvait paraître parfois invraisemblable. Il a donné et transmis un vrai élan de vie au mouvement du développement local.

Il a été un personnage marquant, qui continuera à nous accompagner en étant une marque forte du développement local.

Après avoir couru toute ma vie pour mon Beaufortain,

Semé des graines d’Associations,

Cultivé des amitiés et la joie d’être Ensemble,

Récolté la mémoire de mon territoire,

Je suis parti tranquillement vers les étoiles.

Je ne sais pas si le Paradis est aussi joli que mes montagnes,

Mais j’y trouverais sûrement des amis,

Avec lesquels nous formerons le club des millénaires !

Arvi Pà

Hubert FAVRE

1932-2019

Assemblée générale… elle s’est déroulée le 25 juin 18

elle s’est déroulée le lundi 25 juin dans les locaux des halles civiques,

1 – le programme

9h30 accueil

10h Assemblée générale ordinaire

  • rapport moral du Président
  • rapport d’activité
  • rapport financier du Trésorier
  • rapport du Commissaire aux comptes
  • vote des rapports et quitus
  • débat d’orientation et projet d’activités pour 2018
  • affectation du résultat et présentation du budget prévisionnel
  • renouvellement du tiers du conseil d’administration

12h30 : repas dans le quartier

14h15 Table-ronde avec les partenaires de l’Unadel

16h30 fin des travaux

—-

2 – les documents à consulter adoptés à l’occasion de cette AG

et aussi

le collectif “les voix de la ruralité” interpellent pouvoirs publics et élus

11 associations membres des 31 qui forment le collectif “les voix de la ruralité” ont élaboré un texte à adressé aux élus et aux pouvoirs publics  Territoires ruraux, une chance pour la France

Alors que le Président de la République doit tenir prochainement un discours sur la ruralité, et que devrait se tenir en juin la troisième réunion de la Conférence Nationale des Territoires, 11 associations proposent une contribution pour l’avenir des territoires ruraux… ou dis autrement, des territoires non métropolitains.

Belle année à chacun et à tous…. 2018, de nouvelles aventures pour le développement local

Alerte vie des Associations – Journée noire le 10 novembre

Avec une violence inouïe, le gouvernement vient de décider la suppression de 150 000 emplois aidés dès 2017, et 110 000 supplémentaires en 2018. Compte tenu de la fragilité des associations, beaucoup déboucheront sur des licenciements. Cet immense plan social a été décidé sans aucune concertation et dans une approche strictement comptable. Il témoigne d’une ignorance et d’un mépris de la société civile, qui semble pour le gouvernement se réduire aux start-up et aux entrepreneurs sociaux. Cette décision est catastrophique pour des dizaines, et bientôt des centaines de milliers de salarié.e.s privés d’emploi, pour des milliers de collectivités incapables d’assurer la continuité du service public, pour la survie de milliers d’associations et pour les populations aidées. C’est une atteinte grave à la dignité des personnes, à l’accès au droit, à la solidarité, aux pratiques culturelles, sportives et éducatives, au vivre ensemble.

Les associations ne se définissent pas seulement par un « modèle économique », mais aussi par un modèle social, démocratique, humain fait d’émancipation, de respec. des droits fondamentaux, d’égalité, mais aussi de coopération, de générosité. L’innovation sociale, ce n’est pas l’ubéralisation de la société, mais l’invention sans cesse renouvelée de réponses sur le terrain aux besoins des habitant.e.s et aux aspirations des citoyen.ne.s dans la fraternité. Le retour au XIXe siècle qu’on nous propose est archaïque et invivables.

Après une première journée noire le 18 octobre, UNE DEUXIÈME JOURNÉE NOIRE S’ORGANISE PARTOUT EN FRANCE POUR INTERPELLER LES DÉCIDEURS POLITIQUES AU MOMENT OU SE DÉBAT LE BDUGET 2018/

retrouvez le texte complet de l’appel 1er nov

ainsi que les associations et personnalités signataires